Back to normal business... Parce qu'hier, c'était la fête du nawak...

Aujourd'hui, les dopés du carénage ont repris les choses en main, avec leurs petits appendices natatoires... (non, arrêtez de penser à mal, ils sont juste à foils...).

Et comme nous cheminons plein sud, dans l'hémisphère éponyme, nous entrons dans l'hiver austral. Et ça commence à cailler. D'ailleurs, Fernão et ses hommes en ont bavé, comme le relate mon adoré Stefan (page 120) :

"La côte est de plus en plus maussade, de plus en plus nue et désolée, le ciel de plus en plus morne. Éteinte la blanche lumière du Sud, assombri en un amas de nuages gris le zénith bleu, disparues les forêts tropicales qui de loin déjà caressaient de leurs effluves les navires s’approchant du rivage. Disparus pour toujours le paysage amical du Brésil et ses arbres chargés de fruits, les palmiers au feuillage bruissant, les animaux au pelage varié, les populations indigènes aux mœurs si hospitalières ! Seuls des pingouins vont et viennent en se dandinant sur la plage désolée, des phoques se vautrent paresseusement sur les écueils."

En fait, je pense que Stefan se trompe. Ou alors le traducteur. Fernão n'a pas vu des pingouins, mais des manchots. Parce que les pingouins, ils vivent plutôt dans l'hémisphère nord. Et il ne se dandinent pas, ils volent.

Alors que les manchots... 

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